Les projets

  • Depuis 2024 : Coordination scientifique du projet franco-canadien (HerEntrep) Les ‘entrepreneurs du patrimoine’ : Mécanismes, outils et durabilité des projets de redéveloppement du patrimoine en France et au Québec

    À l’échelle locale comme à l’international, le patrimoine urbain constitue un puissant vecteur de développement et de mise en valeur des identités, ainsi qu’un levier de l’économie touristique et de nombreux volets de l’aménagement du territoire. Or, la mise en valeur du patrimoine urbain est abordée essentiellement par le prisme du secteur public. Le projet HerEntrep poursuit l’objectif de mettre en lumière le rôle que jouent les promoteurs immobiliers dans les processus de patrimonialisation urbaine. Pour ce faire, il s’intéresse aux multiples stratégies, notamment foncières, qui sont déployées par les promoteurs immobiliers et cherche à situer la place qu’occupe le patrimoine urbain au sein de celles-ci. Le projet porte une attention particulière aux relations qui unissent le patrimoine et le développement durable au sein des stratégies et discours des promoteurs immobiliers. Il réinterroge le concept de la ville néolibérale en montrant que 1) elle peut inclure un ensemble d'arrangements complexes, variés et innovants sur un territoire très circonscrit qui remet en cause sa domination par un ethos homogène; 2) bien que des conflits puissent surgir autour des valeurs accordées au patrimoine matériel et immatériel, des arrangements peuvent être trouvés autour du patrimoine qui concilient les usages, les valeurs d'échange et la durabilité.  Le projet prend appui sur deux cas d’étude ayant fait l’objet de politiques de patrimonialisation soutenues par l’inscription sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, Québec et Bordeaux, villes, de surcroît, jumelées. Il s’intéresse tout particulièrement aux stratégies de promoteurs qui confèrent une place très importante au patrimoine urbain dans leur « fabrique de la ville » (GM Développement et Norplex à Québec et ID&AL Groupe et Pierranova à Bordeaux). Le consortium au profil interdisciplinaire, spécialiste de l’urbain et du patrimoine, s’appuiera sur des outils méthodologiques qualitatifs.

  • Depuis 2019 : Sustainable Metropolitan Tourism (SMET-NET), Paris- Londres

    SMeT-NET rassemble des chercheurs de deux établissements d'enseignement supérieur de premier plan dans le domaine des études et de la planification du tourisme (urbain), l'Université de Westminster et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a été créé en 2019 afin de soutenir et d'encourager le développement de collaborations dans les domaines de la recherche, de l'enseignement et de la vulgarisation, et d'exploiter l'énorme potentiel qu'offrent un dialogue et une recherche comparative entre Paris et Londres. Londres et Paris sont les deux villes les plus visitées d'Europe et partagent des liens historiques et culturels étroits. En tant que "villes touristiques mondiales" par excellence, elles se caractérisent par de nombreux points communs, mais aussi par des différences intéressantes, qui constituent la base d'une analyse comparative et d'un dialogue précieux sur différents aspects liés au développement et à la gestion du tourisme dans les villes. Parmi ses principaux objectifs, le réseau cherche à :

    -fournir de nouvelles perspectives sur la nature spécifique du tourisme métropolitain (par opposition au tourisme "urbain")

    -contribuer à l'étude comparative et à la compréhension de la gestion et de la gouvernance du tourisme à Londres et à Paris (et dans les villes en général)

    -identifier et aider à mettre en œuvre des innovations en matière de tourisme métropolitain "durable".

    Il n'est pas uniquement conçu comme une plateforme de recherche collaborative mais aussi comme un outil de soutien aux échanges éducatifs, à l'engagement public, à la diffusion et au transfert de connaissances. En tant que tel, il cherche à travailler avec - et à servir de ressource pour - toutes les parties prenantes et les personnes intéressées par l'exploration du "tourisme métropolitain" à Paris, Londres et au-delà.

    Visitez le blog du réseau

  • 2023-2027 : Tracks4Crafts (T4C) - Transforming crafts knowledge for a sustainable, inclusive and economically viable heritage in Europe

    Le projet T4C a reçu un financement du programme de recherche et d'innovation Horizon 2022 de l'Union européenne.
    Le projet vise à examiner la transmission et la transformation des connaissances artisanales afin de parvenir à une meilleure valorisation sociétale et économique de l'artisanat d'art en Europe selon une approche patrimoniale par le biais de 4 pistes :
    - Transformer les processus d'apprentissage dans les espaces physiques dans lesquels les artisans collaborent.
    - Développer de nouvelles technologies numériques qui améliorent et transforment la transmission des savoir-faire traditionnels.
    - Produire des outils et des instruments qui permettent de saisir et d'optimiser la valeur des savoirs-faire traditionnels.
    - Créer des réseaux pour encourager et diffuser la valeur sociétale et économique des connaissances artisanales.
    En tant que patrimoine culturel immatériel (PCI), l'artisanat d'art est une ressource pour la compétitivité, l'innovation, le développement durable et la qualité de vie, contribuant aux objectifs européens de développement durable.
    La combinaison de techniques artisanales avec des technologies de pointe ouvre de nouvelles dimensions et opportunités pour la préservation, la restauration et la distribution de biens culturels, ainsi que pour des produits et services nouveaux et de haute qualité qui favorisent la durabilité écologique (par l'échange de circuits courts, la réutilisation et l'utilisation de matières premières renouvelables) ainsi que l'inclusion sur le marché du travail. En se plongeant dans l'artisanat, T4C dévoile une tapisserie de connaissances, de traditions et de possibilités qui enrichissent la compréhension du passé, du présent et de l'avenir.

    https://tracks4crafts.eu/

     

  • 2023-2026 : Cultural Heritage in the Metropolitan Peripheries (CUMET)

    Responsable scientifique : Maria Gravari-Barbas
    Financement : Union européenne.
    Appel JPI CH Cultural Heritage, Society and Ethics - [CHSE]
    Universités participantes : Université Paris 1-Panthéon Sorbonne - Université Complutense  de Madrid - Université d'Edimbourg.

    Le projet de recherche Cultural Heritage in the Metropolitan Peripheries se concentre sur le patrimoine et la métropolisation dans les périphéries européennes, en utilisant trois terrains spécifiques : Plaine Commune (Paris, France), Villaverde & Usera (Madrid, Espagne) et Granton (Edimbourg, Ecosse).

    Cette recherche vise à analyser deux phénomènes parallèles mais concomitants : I) La reconnaissance croissante de l'intérêt de divers acteurs pour le patrimoine culturel situé dans les périphéries métropolitaines des villes européennes ; II) Le besoin de nouveaux développements (infrastructure, logement) dans la périphérie des métropoles européennes résultant de pressions de densification sans précédent et d'un renouvellement important du tissu urbain existant. La conjonction de ces tendances crée à la fois des opportunités et des risques pour le patrimoine culturel dans les périphéries métropolitaines.

    En utilisant des méthodologies interdisciplinaires innovantes, le projet pose les questions suivantes : Comment pouvons-nous créer de la valeur sur le patrimoine des périphéries urbaines, en encourageant de nouveaux scénarios de développement tout en protégeant le patrimoine culturel ? Quels sont les mécanismes et les outils nécessaires pour impliquer les communautés locales dans l'élaboration de la politique du patrimoine culturel dans les périphéries urbaines ? Comment ce patrimoine peut-il être utilisé comme un moyen de promouvoir la justice spatiale et l'équilibre entre les différentes zones des métropoles ? Comment le patrimoine dans les périphéries peut-il jouer un rôle de "ciment" de la métropolisation ?

    Le projet CUMET est interdisciplinaire, adopte une méthodologie comparative et inclut les citoyens non seulement dans la diffusion des résultats, mais aussi dans leur production, renforçant ainsi le potentiel de cohésion sociale du patrimoine culturel. Le projet aura un impact local très direct grâce à des ateliers de co-création organisés sur des sites clés du patrimoine urbain périphérique, conçus pour aider les acteurs institutionnels et communautaires à imaginer et à interroger des stratégies innovantes pour (re)développer les sites patrimoniaux, en alimentant directement les initiatives locales.

  • 2022-2024 : Du numérique aux territoires, le tourisme à Lille et la Mel

    Equipe : Sébastien Jacquot, Gael Chareyron, Nicolas Travers

    Résumé : Le projet « Analyse et compréhension de la destination métropolitaine Lille sur la base des traces numériques (Bigdata) laissées par les touristes sur les plateformes en ligne » relève d’un marché de recherche et développement conclu entre la MEL, l’EIREST et DRVC. Ce projet est mené en partenariat avec la Métropole européenne de Lille et l’Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole, en lien avec les objectifs d’attractivité et développement touristique à l’échelle métropolitaine. Ce projet vise à mobiliser l’analyse des traces numériques sur diverses plateformes afin de caractériser le tourisme métropolitain.

    Fiche de poste recrutement post-doc

  • 2021-2022 : Cultural Heritage at the Edge (CUTE). Stakes and opportunities of cultural heritage revitalization in European urban fringes

    Le projet CUTE, financé par l’Alliance Européenne Una Europa, a réuni 20 chercheurs issus des universités membres de cette Alliance. Il a exploré le processus de patrimonialisation et les défis d’un patrimoine méconnu et peu valorisé situé aux marges des villes des 8 universités d’Una Europa. Il a ainsi analysé les potentialités qu’offre aujourd’hui ce patrimoine diversifié (anciens villages, zones industrielles et usines, lieux de stockage et entrepôts, infrastructures de transport - aéroports, canaux et voies ferrées - logements sociaux, cités jardin). Partant du constat que ce patrimoine représente aujourd'hui pour les métropoles une opportunité pour un récit urbain holistique, dynamique et organique, il propose d’aborder ce patrimoine avec un nouveau regard, sensible à la stratification urbaine et à la compréhension des multiples connexions entre patrimoine urbain, développement durable et bien-être des populations locales.

    https://cute.sciencesconf.org/

  • 2021-2025 : ANR INFRAPATRI "Savoirs et attachements au végétal urbain en Afrique subsaharienne (Bénin, Cameroun, Nigeria, Sénégal) : identification et production d’un infra-patrimoine"

    (Projet dir. Emilie Guitard) : Linda Boukhris et Sébastien Jacquot participent au programme de recherches Infrapatri (financement ANR) visant à identifier les relations de type infra-patrimoniales à l’égard du végétal, dans 4 villes en Afrique centrale (Ibadan et Yaoundé) et de l’Ouest (Porto Novo et Dakar). Dans un contexte de transformation urbaine, il s’agit de repérer les attachements, savoirs et savoirs-faires qui fondent un rapport à la ville à travers les plantes, en s’intéressant aux pratiques citadines. L’enjeu est le repérage de situations de type patrimonial, lorsque les politiques publiques ou transformations de la ville, conduisent à les invisibiliser. Le projet est mené en dialogue avec les sciences botaniques et des démarches artistiques.

  • 2020-2021 : Parallel Heritage Of European uNIversities (Phoenix)

    Le projet Phoenix, financé par la politique scientifique de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et mené en partenariat avec le département d’histoire de l’art de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a exploré de façon réflexive le patrimoine de l’université, en miroir avec celui des universités membres de l’Alliance Européenne Una Europa. Chargées de conserver les connaissances du passé, de les transmettre au présent et d'inventer des connaissances pour l'avenir, les universités offrent une plateforme unique pour débattre et expérimenter avec le patrimoine. En même temps, elles constituent elles-mêmes un patrimoine, qui se manifeste de manière tangible par des collections de bâtiments et d'objets, et de manière intangible par des pratiques et des traditions. Ce patrimoine peut être associé au scriptorium médiéval, à la kunstkammer de la Renaissance, à l'observatoire des Lumières, au laboratoire moderne, au Lehrapparat allemand, au réseau numérique contemporain ou aux archives. Chacun d'entre eux a été, à un moment donné, un laboratoire de connaissances, et chacun d'entre eux a fini (ou finira) par devenir son musée - un objet d'étude en soi.

  • 2018-2019 : La destination Lille vue par les traces numériques

    Equipe : Sébastien Jacquot (dir.), Gael Chareyron, Saskia Cousin, Jérôme du Rugna. Stagiaires du projet : Anastasia Stockman et Sarah Ben Salah

    Partenaires : Métropole Européenne de Lille et ADULM

    Résumé : Ce programme de recherches a été mené en partenariat avec la MEL et l'ADUDM, afin d'identifier les images de la destination Lille, à partir de l'étude des traces numériques issues des réseaux sociaux touristiques (TripAdvisor, AirBnB, Flickr, Instagram, Hotels.com), et d'enquêtes menées in situ.


    Synthèse du rapport

  • 2016-2017 : PUCA : « Trajectoires post-touristiques : invention touristique de lieux ordinaires et sorties du tourisme »

    REPONSE A L’APPEL D’OFFRES DU PUCA : « La mise en tourisme des lieux ordinaires et la déprise d’enclaves touristiques :  quelle implication de la société civile ? »


    RESPONSABLES SCIENTIFIQUES : MARIA GRAVARI-BARBAS, PROFESSEUR DE GEOGRAPHIE, UNIVERSITE PARIS 1 PANTHEON-SORBONNE, DIRECTRICE DE L’EIREST ET GERALDINE DJAMENT-TRAN, MCF EN GEOGRAPHIE, UNIVERSITE DE STRASBOURG, ASSOCIEE A L’EIREST

     

    RESUME : L’entrée dans une ère post-touristique, caractérisée par la multiplication des situations incertaines entre les mobilités touristiques « classiques » et les pratiques du quotidien ainsi que par l’hybridation entre le système touristique et la société civile, invite à reconsidérer les rapports que le tourisme entretient avec les territoires et les sociétés. La proposition de l’EIREST analyse dans ce contexte les processus de mise en tourisme de lieux ordinaires, paradoxe répondant à la quête d’alternatives et/ou de compléments au tourisme de masse ainsi qu’au rôle accordé au tourisme dans les projets de territoires ordinaires. Elle est particulièrement attentive au tourisme de banlieue et aux relations entre mise en tourisme et mise en patrimoine. Elle aborde les sorties du tourisme moins dans une perspective de crise que dans une perspective de contribution du tourisme à la construction des territoires ordinaires, notamment urbains. Les 3 séminaires organisés dans  le cadre de ce projet ont été guidés par une méthodologie comparatiste et prospective. Ils s’appuient sur l’expertise développée par l’EIREST, dans le cadre de plusieurs projets qu’elle montés ou accompagnés [accompagnement des pilotes du groupe « Tourisme, culture, aménagement » du CLUB Ville-Aménagement ; organisation du colloque « Le tourisme hors des sentiers battus » ; participation, en cours, au contrat de destination « Paris ville augmentée » ; coordination de l’Atelier de réflexion prospective (ARP) de l’ANR]

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    SEMINAIRE 1 : SORTIES DU TOURISME : RECOMPOSITION DES TERRITOIRES ET RÉAPPROPRIATIONS

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    SEMINAIRE 2 : RÉINVENTER L’ORDINAIRE : LES FRONTS PIONNIERS DU TOURISME.  LIEUX, ACTEURS, IMAGINAIRES

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    SEMINAIRE 3 : AU-DELÀ DU TOURISME. PARTAGES, EXPÉRIENCES, HYBRIDATIONS

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  • 2015-2017 ANR : Les enjeux de la « patrimondialisation » ou la fabrique touristique du patrimoine culturel dans la mondialisation : modèles globaux, recompositions identitaires, hybridations »

    Projet Soutenu par l’appel de ANR Sociétés innovantes, intégrantes et adaptatives, 2015 - Responsable Scientifique : Maria Gravari-Barbas

     

    Le projet PATERMONDI explore la façon dont les dynamiques de la patrimonialisation interfèrent avec les mobilités touristiques et les circulations mondiales (de personnes, d’idées, de capitaux, d’images). L’analyse est sous-tendue par l’hypothèse d’un nouveau régime de patrimonialisation caractérisé par une coproduction touristique du patrimoine dans les dynamiques de mondialisation. Elle permettra de dépasser l’analyse classique d’un élargissement continu du champ patrimonial, pour définir et analyser les modalités contemporaines et nouvelles de sa production. Le néologisme de patrimondialisation, par son jeu sur l’assonance entre patrimonialisation et mondialisation, pense une tendancielle sortie des interférences historiques entre patrimonialisation et construction nationale, au profit d’une mondialisation du patrimoine, mais aussi d’une mondialisation par le patrimoine. Le projet innove en abordant ensemble, et dans leur co-construction mutuelle, les dynamiques de la mondialisation, du patrimoine et du tourisme, traditionnellement conceptualisées dans des champs scientifiques distincts.

     

    Il s’agit de déconstruire les classiques oppositions entre patrimoine et tourisme d’une part, patrimoine et mondialisation d’autre part, trop souvent réduites à une opposition territorialisation-singularité versus déterritorialisation-homogénéisation, et de déplacer la problématique vers la construction d’un mondial patrimonial. Une telle approche, centrée sur les concepts, notions, normes et pratiques patrimoniales et touristiques qui circulent, et parfois s’hybrident, à l’échelle mondiale, relativise les conceptions « Nord-Sud » du patrimoine.

     

    La méthodologie proposée est comparatiste. La sélection de 5 biens emblématiques de la mondialisation du et par le patrimoine [3 biens inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO (Angkor, le Vieux Québec, Marrakech), 1 bien du patrimoine mondial immatériel inscrit sur la liste de l’UNESCO (le tango), 1 bien national produit de l’internationalisation (les concessions internationales de Tianjin)] vise à étudier les relations entre échelles (locale, nationale et mondiale) qui s’y construisent et qui les construisent.  Ces exemples seront traités selon une grille d’analyse croisée afin de dégager les « nœuds », les « passerelles », les « limites » de la façon dont ils s’inscrivent dans un contexte de mondialisation. Tout en s’ancrant dans la contemporanéité, l’approche proposée abordera la constitution dynamique de la mondialisation (« worlding » selon Cochrane et Passmore 2001) des biens patrimoniaux, dans le passé [analyse de la « généalogie » patrimoniale, non sans liens avec une approche géohistorique de la mondialisation (Braudel, 1985 ; Grataloup, 2007)] et dans l’avenir (approche prospective).

     

    La montée en généralité du travail de terrain sur les 5 biens sélectionnés réalisé suivant une méthodologie qualitative (entretiens, observation, sources écrites, archives), sera couplé avec une analyse quantitative de l’ensemble des sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO (1007 en 2015) via les réseaux sociaux (analyse de plusieurs milliers de photographies et commentaires postés). Cette dernière permettra de saisir la circulation des représentations des visiteurs du Patrimoine mondial et leurs pratiques, mais aussi les limites et les résistances. L’actualité récente souligne en effet les obstacles géopolitiques à la patrimondialisation.

     

    Dans un contexte où le tourisme devient un « genre commun » (Lussault, 2007), où le patrimoine propose une grille de lecture du monde et se structure en réseau mondial, formant un « heritagescape » (Di Giovine 2009), l’analyse conjointe du patrimoine et du tourisme dans et par la mondialisation revêt des enjeux majeurs, politiques, géopolitiques, économiques, identitaires et culturels, qui sont à explorer à la fois localement et globalement. C’est ce que se propose de faire ce projet dont les implications sont à la fois théoriques (exploration et analyse du concept de patrimondialisation) et opérationnelles (gestion de patrimoines de plus en plus mondialisés et mondialisateurs) à destination des acteurs du tourisme et du patrimoine. La problématique de PATRIMONDI s’inscrit d’une part dans les prolongements des conclusions de l’ARP PATERMONDI, et en particulier les thématiques émergentes : La problématique des hybridations patrimoniales et des patrimoines hybrides, dans un monde en mouvement - mouvement subi (diaspora, migration) ou choisi (tourisme) et La nouvelle géographie patrimoniale planétaire et ses implications géopolitiques (ANR PATERMONDI 2014, : p.121 (http://www.agence-nationale-recherche.fr/fileadmin/documents/2014/ARP-PACT-Rapport-final.pdf).

     

    La Problématique de PATRIMONDI prend également en compte les conclusions du Horizon 2020 Expert Group on Cultural Heritage Workshop, réuni à Bruxelles le 27 Novembre 2014 qui estime que : “ No local concept for communities any more. Communities are geographically unbound and imagined, closer to the concept 'Communities of interest'” (p. 6); et qui propose de “take into account recent development of new concepts - shift from stock to flux”.

     

    Equipes participantes: EIREST – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Cité de l’Architecture & du Patrimoine, Observatoire de l’Architecture de la Chine Contemporaine ; UMR Citeres ; UMR AUSSER ; Centre du patrimoine Mondial de l’UNESCO

    Visitez le site du projet

  • HECTOR PROJECT : HERITAGE AND CULTURAL TOURISM OPEN RESSOURCE

    The central theme of this project is the role of Cultural Routes of the Council of Europe as laboratories for testing new integrated methodologies of formal and non-formal training. HECTOR project is funded by the programme

    "Erasmus+, Key Action 2"

    - Cooperation for innovation and exchange of good practices. This action aims at supporting the development, sharing and transfer of best practices and innovative approaches in the fields of education, training and research.

    hector.culture-routes.net/project

     

  • BUILDING A EUROPEAN KNOWLEDGE ALLIANCE FOR SUSTAINABLE TOURISM

    Within the framework of the EU’s Erasmus Knowledge Alliance programme, the European-wide Ecotrans Network for Sustainable Tourism Development has teamed up with leading universities (Algarve, Eberswalde, Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Vienna) and businesses with core ICT and tourism interests  to create  an innovative European wide collaborative online learning delivery system for Higher Education Institutes (HEIs) to  offer quality tourism sustainability training to destination administrators, SMEs and workforce individuals linked  to tourism activity in Europe’s protected areas.

    The Alliance aims to improve the quality and cut the cost of course material delivery and updating for HEIs, offering market relevant strategic information to SMEs, and providing students with online and in situ Europe-wide learning experiences and sustainable tourism certification and auditing skills.

    The networking process will link HEIs and their business clusters through a European sustainable tourism education and training Knowledge Alliance, with the objective of improving the innovation potential and competitiveness of SMEs and tourism destinations in Europe by developing understanding and competence in tourism sustainability certification.

    destinet.eu/who-who/civil-society-ngos/triangle/

  • ATELIERS DE REFLEXION PROSPECTIVE « NOUVEAUX DEFIS POUR LE PATRIMOINE CULTUREL » (ANR) // 2013-2014

    Réflexion lancée par l'ANR dans le cadre des ATELIERS DE REFLEXION PROSPECTIVE (ARP) « Nouveaux Défis pour le Patrimoine Culturel ».
    Coordination : Maria Gravari-Barbas - janvier 2013-mars 2014

    • Le premier objectif de l’ARP, constitué d’un consortium pluridisciplinaire, est de répondre aux grands défis du patrimoine par l’intermédiaire d’un travail prospectif organisé autour de 6 thématiques structurant les travaux de groupes de travail (GT).
    • Par une approche systémique et dynamique, le deuxième objectif est de proposer, à partir de scénarii des stratégies d’action et de faire émerger de nouveaux champs de recherche autour de cet objet.
    • Enfin le troisième objectif est de fédérer et de mettre en réseau un ensemble d’acteurs académiques, scientifiques, professionnels et politiques concernés par la question du Patrimoine Culturel. Il s’agira notamment de comprendre et de produire des connaissances autour de 6 principaux enjeux :

    1/ La compréhension des nouveaux ressorts de la patrimonialisation et des modalités de sa fabrique dans le contexte de la mondialisation; 2/ L’identification et la mise en exergue des nouveaux périmètres économiques du patrimoine ; 3/ L’analyse des contours des nouvelles modalités de conservation, de transmission et des critères de l’authenticité ; 4/ L’évaluation et l’identification des besoins émergeants pour de nouvelles formations et des nouveaux métiers concernés par le patrimoine culturel mais aussi les nouveaux types d’information et de médiation nécessaires auprès des publics ; 5/ La compréhension des nouveaux modes d’observation, de mesure et d’évaluation du patrimoine culturel ; 6/ L’évaluation des nouvelles modalités et dispositifs de médiations des patrimoines.

    Télécharger la plaquette de présentation de l’ARP (RectoVerso

    - 6 et 7 février 2014 , COLLOQUE DE CLOTURE :  "LES HORIZONS DU PATRIMOINE CULTUREL"

    LES PARTENAIRES :

    • Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne EIREST (équipe coordinatrice du projet); CES ; HiCSA ; CRPBC – EA4100 HiCSA ; ACTE UMR 8218 ; 
    • Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) ; 
    • Agence pour le développement et la valorisation du Patrimoine ; 
    • Ecole de Chaillot / Cité de l’Architecture et du patrimoine ; 
    • Cap Digital, en partenariat avec l’IRI et le CNAM.
      Le suivi prospectif est assuré par le Cabinet Projective.
  • PARIS, METROPOLE TOURISTIQUE, PERSPECTIVES ET DEFIS (Ville de Paris) // 2011-2012

    Réponse à l'appel à projet Paris 2030, sur les mutations du tourisme de la destination Paris, dans ses diverses échelles.

    Le projet pose la question de la gouvernance à l'horizon 2030 du Paris touristique, dans le cadre des enjeux du Grand Paris, à travers les relations avec les petites couronnes. Des terrains sont ainsi menés à Plaine Commune et Boulogne-Billancourt, sur le plan des produits touristiques, des stratégies publiques mais également des modalités des investissements hôteliers, permettant de saisir les reconfigurations métropolitaines à l'aune des articulations publiques -privées. In fine est posée la question du renouvellement de l'attractivité touristique parisienne et francilienne.

    Une analyse comparative des mutations en terme de pratiques, d'espaces, de stratégies, d'autres métropoles touristiques européennes (Berlin, Londres, Barcelone, Rome) et américaines (New York) est également proposée.

  • TRANSCENDER LES FRONTIERES : LES FESTIVALS, MOYEN DE QUESTIONNER LES FORMES SOCIALES, CULTURELLES et TERRITORIALES (DRAC Lorraine, Min de la CULTURE) // 2009-2010

    Réponse à l'appel à projets Festivals, culture et territoires en Lorraine, lancé par la Drac Lorraine et le Ministère de la Culture, dans le cadre du programme de recherches territorialisées 2009 - 2010.

    La réponse de l'équipe s'est appuyée sur l'exemple de la Lorraine région frontalière en contact avec trois pays, pour poser la question de la transgression des faits culturels (en proposant une approche du fait culturel dans sa capacité non seulement à redéfinir les contours territoriaux et sociaux mais aussi à les transgresser). Plusieurs festivals font l'objet d'enquêtes approfondies, auprès des acteurs, modalités de régulation, et publics.

    Le projet est mené en association avec des chercheurs de Lille 3 et le CERPA de Nancy 2, et a débuté en 2010.

    Chercheurs de l'EIREST impliqués : Xavier Decelle, Edith Fagnoni, Michel Félix, Laetitia Garcia, Maria Gravari-Barbas, Sébastien Jacquot

    Autres chercheurs impliqués : Luca Del Biondo (Nancy 2), Stéphane Filipovitch (Lille 3), Colette Grandmontagne (Nancy 2)